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Historique des initiatives

III. HISTORIQUE DES INITIATIVES

Il existe, à nos jours, deux initiatives de jardin botanique en Haïti. C’est celle du jardin botanique des Cayes, fondé le 3 septembre 2003 et situé à Bergeaud, sur une superficie de 6 hectares (il s’agit d’un espace privé) et celle du Parc de Martissant à Port-au-Prince.

Les 24 et 25 octobre 2011, sous la direction de M. William Cinéa (fondateur et responsable du jardin botanique des Cayes), des experts étrangers et haïtiens se sont réunis dans le cadre d’un symposium à Port-au-Prince pour lancer et promouvoir la mise en place d’un jardin botanique national. Ce symposium international a débouché sur une « Déclaration générale de création d’un jardin botanique national ». Le ministère du Tourisme avait été impliqué dans cette démarche.

Après le symposium, le jardin botanique du Missouri, USA, à travers M. William Cinéa, a continué, pendant un certain temps, les démarches auprès du gouvernement haïtien afin de le sensibiliser sur le dossier et obtenir de lui un espace pour la mise en œuvre du projet.

En 2012, le ministère de l’Environnement à travers l’Agence nationale des aires protégées (ANAP) a repris le dossier de création de jardin botanique national. Après maintes discussions avec les propriétaires de terrains à Ganthier et les autorités locales, cette piste n’a pu être suivie non plus.

Entre-temps, la Commission nationale haïtienne de coopération avec l’UNESCO (CNHCU), déjà très impliquée en 2012, a reconsidéré la question, sur demande de l’Envoyée spéciale de l’UNESCO pour Haïti, la Très Honorable Michaëlle Jean. Dans un premier temps, des discussions ont eu lieu en 2014, à travers le Réseau des Ecoles haïtiennes associées de l’UNESCO (réSEAU) afin d’obtenir un terrain de 15 ha à Grand-Goâve. Vers la fin de l’année 2014, avec l’appui de la Fondation pour le développement du tourisme alternatif en Haïti (FONDTAH), l’un des artisans du symposium de 2011, la mairie de Ganthier s’est, à nouveau, impliquée et a accepté de concéder un terrain appartenant à l’Etat haïtien. Les démarches ont été ensuite entamées auprès de la Direction générale des impôts (DGI) qui a finalement octroyé une superficie de 65.8 hectares à la Commission nationale.

Ainsi, l’un des plus grands défis liés à la réalisation de cette œuvre d’envergure est levé. Le présent document vise à montrer la faisabilité de l’implantation du Jardin botanique et à identifier les principales étapes nécessaires à la concrétisation de ce projet éducatif, scientifique, culturel et touristique.